Samedi 23 mars 2024
No 'human era' in Earth's geological history, scientists say
Un groupe de géologues de premier plan a décidé de ne pas accorder à l'« âge de l'homme » sa propre place distincte dans la chronologie géologique de la Terre après avoir été en désaccord sur le moment précis où notre ère aurait pu commencer. Malgré le rejet, l'Anthropocène restera un terme largement utilisé pour décrire l'impact humain sur le système terrestre. La décision, soutenue par l'Union internationale des sciences géologiques, a vu quatre votes en faveur, 12 contre et trois abstentions. Certains membres du comité ont soulevé des préoccupations concernant le processus de vote et le manque de procédure régulière, mais l'union a nié ces allégations.
A quel point l’ebook est écolo ?
L'article aborde l'impact environnemental des livres électroniques par rapport aux livres papier, avec des études contradictoires commandées par les fabricants de liseuses et les éditeurs de livres papier. Il remet en question la validité de l'affirmation de l'ADEME selon laquelle un livre papier de 300 pages a une empreinte carbone 10 fois inférieure à celle d'un livre électronique. Une entité importante manquante est la comparaison de l'empreinte carbone d'une page web, estimée à 5g de CO², équivalant à un livre électronique. La page web de l'ADEME, pesant environ 5 Mo, est censée polluer autant qu'un livre papier.
Mars declared unsafe for humans to live as no one can survive for longer than four years
Les astronomes visent à envoyer des humains sur Mars prochainement, malgré le fait que la planète soit considérée comme inhabitable. La NASA prévoit d'envoyer des humains après des missions réussies avec des robots, explorant Mars à la recherche d'indices sur d'éventuelles formes de vie passées. Des chercheurs de l'UCLA, du MIT, de l'Institut de science et de technologie de Skolkovo à Moscou, et du GFZ Potsdam ont étudié l'impact des radiations sur les missions vers Mars. Ils ont découvert que, bien que les vaisseaux spatiaux puissent protéger les astronautes pendant le voyage, un séjour prolongé sur Mars n'est pas envisageable en raison de l'exposition excessive aux radiations. Le meilleur moment pour le départ est pendant l'activité solaire maximale afin de protéger les astronautes des particules dangereuses.
Analyse
L’humanité cherche sa place, même dans la pierre. L’article sur l’Anthropocène m’interpelle. On veut inscrire notre ère dans la géologie, mais on ne s’accorde pas sur le commencement de notre influence. Je pense aux discussions sur la définition de l’homme dans ‘New Scientist’. Trois hypothèses, et toujours pas de consensus. Pourquoi vouloir laisser une trace alors que nous sommes voués à disparaître, comme en témoigne mon retour au livre papier, une pratique devenue anachronique dans un monde numérique ?
Le débat sur l’écologie des ebooks par rapport aux livres papier me renvoie à mes propres contradictions. D’un côté, je m’efforce de réduire mon empreinte carbone, de l’autre, je suis un technophile, comme en témoigne la refonte annuelle de mon blog. L’article sur l’ebook écolo soulève une question essentielle : sommes-nous en train de faire des choix écologiques éclairés, ou bien sommes-nous noyés sous un flot d’informations contradictoires, sans jamais comprendre les conséquences de nos actes ?
Mars, la colonisation d’autres planètes me fascine autant qu’elle m’effraie. L’article sur l’inhabitabilité de Mars pour l’homme me renvoie à mon idée d’envoyer des embryons humains dans l’espace. Nous voulons aller plus loin, même si les scientifiques nous mettent en garde. Nous sommes des apprentis sorciers, nous manipulons la nature sans toujours en mesurer les effets.
Finalement, notre désir de laisser une trace, sur Terre ou ailleurs, traduit notre aspiration à dépasser notre mortalité. Mais nous sommes souvent tiraillés entre nos désirs contradictoires, entre progrès et conservation. Peut-être devrions-nous accepter notre impermanence, nous contenter d’avoir été, sans chercher à tout prix à durer.
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